La population de Québec devra réduire encore de 20 % sa consommation d'eau, sans quoi la Ville devra investir des dizaines de millions de dollars pour répondre à la demande.
Le Service de l'ingénierie de Québec évalue qu'il faudra investir massivement dans les usines de traitement d'ici 2025 à 2030 si la consommation d'eau continue à augmenter. "Si la population continue à croître, il faut diminuer la consommation d'eau per capita pour éviter d'ajouter des équipements pour traiter l'eau potable», dit François Picard, conseiller municipal responsable de l'ingénierie au sein de l'administration Labeaume.
Photo: Archives Québec Hebdo
Selon les scénarios les plus pessimistes, la Ville pourrait même avoir à procéder à ces travaux dès 2016 si la population se met à augmenter rapidement. À l'inverse, les scénarios les plus optimistes prévoient qu'une baisse de la consommation pourrait les repousser de 30 ans. Voire carrément les rendre inutiles.«Ce qu'il faut éviter de faire, c'est d'augmenter la capacité des usines en raison de la demande qui augmente», expose le consiller François Picard .Les efforts entrepris depuis 2002 ont déjà porté fruit. De 540 litres d'eau par jour par citoyen, Québec évalue qu'elle est désormais de 460 litres, une baisse de 15 %. Mais voilà, la population continue à croître et vient donc en quelque sorte enrayer les progrès accomplis. La population n'est pas la seule à devoir faire un effort, reconnaît François Picard. La Ville augmente ses efforts pour rechercher - et surtout colmater - les fuites qui touchent 15 % du réseau d'aqueduc.
Les investissements dans les usines de traitement et les conduites d'aqueduc sont les plus importants de la Ville. Déjà depuis les fusions, Québec a investi 100 millions $ pour la mise aux normes de ses quatre usines de traitement des eaux. De plus, 145 millions $ ont été investis pour mettre à jour les conduites. Et pas moins de 160 millions $ seront nécessaires au cours des prochaines années.
Le retard dans la réfection du réseau de distribution est important, évalue François Picard: "Encore le cinquième des conduites, soit 500 km, date d'avant 1930. Certaines canalisations datent de 1885. Un autre 500 km a été installé entre 1930 et 1960 et a besoin d'être changé".
Les investissements dans les usines de traitement et les conduites d'aqueduc sont les plus importants de la Ville. Déjà depuis les fusions, Québec a investi 100 millions $ pour la mise aux normes de ses quatre usines de traitement des eaux. De plus, 145 millions $ ont été investis pour mettre à jour les conduites. Et pas moins de 160 millions $ seront nécessaires au cours des prochaines années.
Le retard dans la réfection du réseau de distribution est important, évalue François Picard: "Encore le cinquième des conduites, soit 500 km, date d'avant 1930. Certaines canalisations datent de 1885. Un autre 500 km a été installé entre 1930 et 1960 et a besoin d'être changé".
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