Cette flottille pacifique internationale comptera 15 navires et 500 personnes à bord, transportant du matériel d'aide humanitaire et de soins médicaux pour la population palestinienne de Gaza qui compte 1,5 millions de personnes devant vivre en moyenne avec un revenu per capita de $1,25/jour . Le Trifluvien Brian Barton, 86 ans et membre du Comité Solidarité Mauricie a été sélectionné parmi quelques dizaines de contributeurs pour monter à bord du bateau canadien vers la fin mai 2011. La Flotille de la liberté I fut attaquée en 2010 par l'armée israélienne à son approche des côtes sous séquestre de Gaza. IL y eut 9 morts parmi les volontaire pacifistes à bord des navires. Un tollé international, l'ONU en tête a décrié cette attaque.
De nombreux gouvernements du Nord, dont celui du Canada font preuve d'un silence complaisant envers le gouvernement israélien et l'armée sioniste depuis le blocus total de Gaza qui a ét imposé en 2007. D’abord réunis par leur humanisme et leur foi pour les droits humains fondamentaux, les individus et les groupes associés au projet ont choisi de mettre de côté les nombreuses questions qui les divisent souvent sur d’autres sujets et de faire front commun pour mettre fin à ce que le Comité international de la Croix-Rouge et le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies qualifient de « crime contre l’humanité ».M. Warren Allmand, solliciteur général du Canada sous Trudeau et actuellement professeur de droits humains internationaux à l’Université McGill, « confirme ce jugement ». Alors que l'Abbé Raymond Gravel, prêtre catholique et ex-député fédéral représentant le comté de Repentigny pour le Bloc québécois, souligne « qu’Israël agit de manière violente et inhumaine à l’égard de la population civile de Gaza ».
Un montant de 300 000$ est requis pour acquérir et appareiller le navire canadien vers la fin mai . Au 24 mars 2011, 240 000$ avaient été amassés, grâce au bouche-à-oreille. La générosité des citoyens canadiens et québécois est sollicitée maintenant par le regroupement " Bateau canadien pour Gaza " qui prend part au projet international de la Flottille de la LIberté II, dont le but est de faire tomber pacifiquement le blocus israélien du territoire palestinien de Gaza en attirant l'attention internationale sur le drame humanitaire qui se vit là-bas.
Ce même 24 mars, le Comité international de la Croix-Rouge(CIRC) inaugurait une station de traitement des eaux usées dans la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le CICR espère apporter une solution à long terme au problème du manque d’eau dans la région par une meilleure gestion des ressources hydriques disponibles. Cette station, construite en coopération avec le service des eaux des municipalités côtières et la municipalité de Rafah, desservira 180 000 personnes.« Dans la bande de Gaza, la très forte densité de population, la surexploitation des sources d’eau douce et le traitement insuffisant des eaux usées générées par les centaines de milliers d’habitants constituent une grave menace pour l’environnement et la santé publique », explique Juan Pedro Schaerer, chef de la délégation du CICR pour Israël et les territoires occupés.
« Les gouvernements et les autorités compétentes ont le devoir de veiller à ce que les personnes vivant dans des zones de conflit aient accès à l’eau potable, à des systèmes d’assainissement convenables et à des conditions de salubrité acceptables », ajoute-t-il. Les efforts entrepris sur place pour fournir ne serait-ce que les services les plus élémentaires sont entravés par les restrictions imposées depuis juin 2007 par les autorités israéliennes, à l’importation des pièces de rechange pour les équipements et matériaux de construction our les infrasturcutures liées à l'eau et à L'assainissement, . Aussi, lorsque les travaux de construction de la station ont débuté en 2008, il a fallu pallier le manque de ciment par l’utilisation de blocs en béton provenant des débris de l’ancien mur qui séparait Gaza de l’Égypte.
L’accès à l’eau et à l’assainissement dans la bande de Gaza demeure une source de préoccupation. « Le CICR continuera de suivre la situation de près », assure Marco Albertini, un ingénieur de l’institution. Lire plus....
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