"Il existe bien une politique de protection des bandes riveraines, mais encore aujourd'hui, plus de 75 % des municipalités n'ont pas intégré dans leurs règles de zonage les normes de protection riveraine exigées par la loi. Ces bandes bien aménagées amoindraient les dommages aux cours d'eau infligés chaque année par la fonte des neiges au Québec. "
Nos lacs et cours d'eau subissent au printemps un «choc acide», la fonte des neiges libérant d'un coup toutes les molécules déposées par la pollution atmosphérique. Mais à ce choc acide s'ajoutent au même moment deux chocs tout aussi puissants et néfastes, un «choc sédimentaire» et un «choc toxique», causés par l'érosion phénoménale qui se produit au dégel printannier.
Les lacs et cours d'eau du Québec habité reçoivent présentement la plus importante charge polluante de toute l'année, celle qui leur assurera une place au palmarès des algues bleu-vert l'été prochain et qui est en train de colmater et d'intoxiquer la plupart des frayères de ces cours d'eau aux eaux beiges. Lire la suite dans l'article de Louis-Gilles Francoeur du 21 avril 2011 dans le Devoir
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