décrit l’approche politique suivie par la CIDSE, dont est membre Développement et Paix, vis-à-vis des négociations qui se tiennent au sein de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), en vue d’arriver à un nouvel accord mondial sur le changement climatique couvrant la période après 2012.
Les défis que les séances du COP 16 de Copenhague et du COP 17 de Cancûn ont tenté de relever restent entiers. Hélas, il s'avère que le Canada est actuellement l'une des nations parties prenantes à la CCNUCC qui nuit le plus au consensus.
L'Étude de la CIDSE montre combien le changement climatique risque d’annihiler les efforts déployés en vue de réduire la pauvreté et d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement. Elle insiste également sur le fait que le phénomène du changement climatique, bien que principalement dû à l’activité humaine des pays riches et industrialisés, affecte surtout et plus profondément les personnes en situation de pauvreté des pays en développement.
Suite à cette étude et au piétinement des pourparlers autour de la CCNUCC, La CIDSE vient de publier en Juin 2011:
Financer la justice climatique Recommandations de la CIDSE (format PDF)
Les recommandations de la CIDSE en vue de financer la justice climatique, se résument comme suit:
- Une taxe sur les transactions financières (TTF)
au service des populations et de la planète - Gérée par: Le Fonds vert pour le climat des Nations-Unies
- Mise en oeuvre au travers: D’une action coordonnée de tous les secteurs
- Ayant pour cible: Les communautés vulnérables, dans le respect de leurs droits sociaux et environnementaux
La CIDSE soutient que le développement et la justice doivent tous deux être au coeur des négociations de la CCNUCC si l’on veut arriver à un accord conjuguant efficacité, équité et justice sociale.
La CIDSE est une alliance internationale d'agences de développement catholiques. Ses membres s'efforcent d'éradiquer la pauvreté et d'instaurer la justice dans le monde selon une stratégie qui leur est commune. L'action de plaidoyer de la CIDSE touche à la gouvernance mondiale, aux ressources allouées au développement, au changement climatique, au commerce et à la sécurité alimentaire, aux politiques de développement de l'UE, aux entreprises et aux droits humains.
Créée en 1967, la CIDSE, tout comme ses organisations membres, fonde son action sur les valeurs de la doctrine sociale de l’Église : solidarité, option préférentielle pour les pauvres, justice et paix. Les principales activités de la CIDSE sont : le plaidoyer, le travail de programme, l’éducation au développement et les campagnes d’opinion. Les organisations membres de la CIDSE mènent leur action commune au travers de divers groupes de travail, avec l’appui logistique du Secrétariat de la CIDSE, qui se trouve à Bruxelles.
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