mardi 8 mars 2011

8 Mars; Journée internationale des femmes « Toujours en action pour le respect de nos droits » avec FFQ et AI solidaires des réfugiées haïtiennes

La Fédération des femmes du Québec lance ce message: "Le mouvement des femmes est toujours en action, et mobilisé. Dans les suites de la Marche mondiale des femmes 2010, nous poursuivons notre lutte pour le bien commun et nos droits." Cette année le thème du 8 mars évoque un vent de droite, une conjoncture politique austère qui se manifeste par de nombreuses attaques envers les systèmes publics de santé, d'éducation; envers les droits des femmes et de leurs enfants, pour ne nommer que ceux-là.

Copyright sur l'affiche: Huguette Latulippe / Promotion inc.,
Illustration: Geneviève Guénette

Un contexte politique propice aux reculs

Au Québec, alors que la ministre à la Culture et à la Condition féminine mène présentement une Commission parlementaire sur le bilan du plan d’action 2007-2010 « pour que l’égalité de droit devienne une égalité de fait », son gouvernement est en train de déconstruire le système de santé et de service publics.
En Haïti, la situation des femmes et des enfants réfugiées dans les camps et pris dans les filets des criminels qui font la traite est inacceptable. En ce 8 mars Agissons en soildarité et signons la pétition de Amnistie Internationale (AI) section francophone CANADA ( Lire la NOTE au bas de ce message)


Samedi le 5 mars dernier à Montréal, la FFQ s'unissait aux organismes suivants: ¤ Le Point de Ralliement des Femmes d’origine haïtienne de Montréal ¤ Le Comité Femmes du BCHM ¤ GAP-Vies ¤ pour célébrer ensemble la Journée internationale des Femmes 2011. Une membre de la Table de consultation des ONG québécoises pour Haïti et de la Coalition pour Haïti (CPH), Marlène Rateau, jointe au téléphone à titre de présidente du C.A. du Bureau de la communauté haïtienne de Montréal(BCHM) qui fut l'hôte de l'événement, estime à 70 le nombre de personnes qui y ont pris part. Elles se sont penchées avec des Haïtiennes de souche, sur le sort des enfants adoptées en grand nombre et sorties rapidement d’Haïti après le séisme et sur la traite des femmes. Deux intervenantes ont pris la parole: Roseline Jolteus de GAP-Vies, une ONG montréalaise qui vient en aide aux personnes haïtiennes et d'autre origine atteintes du VIH-Sida, a fait un exposé sur la défense des droit des femmes et des enfants séropositifs originaires d'Haïti au Québec; L'agente Annie Robert de la GRC a exposé les graves problèmes liés à la traite des enfants et des femmes d'Haïti et les moyens mis en oeuvre pour leur résolution et leur prévention.

NOTE - Une pétition soumise par des bénévole du groupe de Montréal de AI fut signée par toutes et tous qui étaient sur place au BCHM le 5 mars. À compter de ce 8 mars, Jounée internationale des femmes... Signons en grand nombre la pétition d'AI qui s'adresse au Directeur général de l'ACDI. La maltraitance et la traite des enfants et des femmes vivotantdans les camps de réfugiés du séisme en Haïti nous concerne toutes et tous ! Cliquez sur ce lien: CANADA ou Téléchargez une version papier à faire signer autour de vous (format 11 X 17).

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