Mouvement et réseaux

Le Conseil diocésain à Québec de DÉVELOPPEMENT ET PAIX est membre du Réseau du Forum social Québec Chaudière Appalaches. Le RFSQCA tient à jour régulièrement un Bottin de ressources progressistes ou communautaires (fichier PDF). De plus , le RFSQCA met à la disposition de tous les mouvements sociaux de la région Le Média-calendrier de la démocratie en action ,
un rare média indépendant et communautaire affichant les événements d'engagement social, démocratique ou progressiste — solidarité locale et internationale, droits sociaux et de la personne, démocratie, environnement, éducation, socio-politique, etc.Ce média communautaire en ligne est ouvert à toute personne voulant informer les gens d'une activité ou d'un événement (Nul besoin d'être membre d'un réseau!).

À Québec, un temps fort fut en avril 2001 la résistance et la mobilisation contre le Sommet des Amériques , dont le RFSQCA se prépare à célébrer le 10e anniversaire. Au Québec ont eu lieu depuis dix ans nombre de Forums sociaux régionaux et Forums sociaux de la jeunesse et, de plus grande envergure, deux Forums sociaux québécois à Montréal en jullet 2007 et en octobre 2009. Nous portons un intérêt attentif à ces Forums sociaux, car nous appuyons au Sud de nombreux partenaires qui font partie de cette mouvance altermondialiste, manifeste d'une solidarité humaine, du local au global.

Une capsule de 7:17 min. Forum social québécois, Montréal été 2007


Le site du Forum social québécois (édition 9-11 octobre 2009, Montréal

La dernière édition du Bulletin d'information sur l'altermondialisme Vo 2, No.1, janvier 2011



Forum social mondial de Dakar 2011
Plusieurs délégations québécoises s’organisent pour participer à Dakar, capitale du Sénégal, au FSM prévu du 6 au 11 février 2011.
Les YMCA du Québec et UNIALTER accompagnent une délégation de plus de 50 personnes composées d’étudiants et de membre de la société civile (pour en savoir plus et suivre leurs activités via Internet: http://www.quebecfsm2011.blogspot.com/.
Seront aussi présents une vingtaine de personnes d’Alternatives, 10 jeunes de l’Université du Québec à Rimouski, 12 membres du Réseau Outaouais de solidarité internationale, tous soutenus par Les Offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ), mais aussi une délégation de la CSN et plusieurs autres représentant de syndicats, ONG et associations québécoises… En tout, plus d’une centaine de québécoises et québécois prendront part au FSM de Dakar. Pour ceux et celles qui ne pourront se déplacer à Dakar, plusieurs activités sont prévues à Montréal.
Déposé par ceberger  29 janvier 2011



Madagascar présent à Sainte-Marie de Beauce... suite
déposé par Richard lapointe, le  19 novembre 2010

 

La Soirée de solidarité de L'AMIE du 6 nov. 2010 fut un SUCCÈS!

200 personnes étaient présentes samedi le 6 novembre dernier. Parmi elles, un membre du Conseil de Québec de Développement et Paix a pu remettre du matériel d'information sur Développemet et Paix et sa campagne ZLEE  aux 28 stagiaires qui tenaient quatre kiosques catte soirée animée qui culminaient leurs stages 2009-2010. La Soirée de solidarité de L’AMIE ,est poursuivie en gala-spectacle haut en couleur. Les 4 groupes de stagiaires québécois ont présenté sur scène leur stage en nous offrant des prestations hautes en couleurs agrémentées projections animées, ponctuées de  de chants et de danses de BOlivie, du Honduras et du Rwanda.  Les thèmes sur lesquels les jeunes stagiaires sélectionnés en 2009 sur 300 candidatures ont surtout  porté sur la gestion des déchets, la santé environnementale et l'éducation socio-sanitaire des enfants travailleurs et orphelins au Sud. Un Gros Bravo!

L’AMIE est un organisme d’aide internationale à l’enfance qui a son siège social à Québec et un bureau régional à La Pocatière. L’action de l'AMIE vise essentiellement à répondre aux besoins fondamentaux des enfants de pays défavorisés en agissant avec des partenaires locaux, dans la perspective d’un développement durable. L’AMIE oeuvre dans différentes sphères d’activités reliées aux besoins fondamentaux de l’enfant tels que l’éducation, la santé et l’alimentation.  L'AMIE comporte trois programmes: les parrainages, les projets de développement et les stages jeunesse osuvents conduits dans le cadre de Québec Sans frontières. Depuis 1969, guidée par des valeurs de solidarité et d’équité, L’AMIE développe des liens avec les communautés du Sud et sensibilise celles du Nord.
Pour plus amples informations, visitez le site http://www.amie.ca/.

déposé par ceberger, le 15 novembre 2010



Inside the Bottle watch is a part of the Polaris Institute. Polaris is designed to enable citizen movements to act for democratic social change on major public policy issues in an age of corporate driven globalization.On y trouve aussi quelques articles en français.

LES JOURNÉES QUÉBÉCOISES DE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE (JQSI)

Il nous fait plaisir de vous inviter aux JQSI 2010,  qui se dérouleront du 3 au 13 novembre sous le thème : Revoyons le développement.
Ce sont 10 jours d’activités, de rencontres et d’échanges dans tout le Québec:
pour mieux comprendre les enjeux de notre planète
pour découvrir comment s’engager en faveur d’un monde plus juste et plus équitable
pour en apprendre sur les projets de solidarité internationale des associations québécoises qui se mobilisent au quotidien
Chaque automne, depuis 1996, l’AQOCI (l’Association québécoise des organismes de coopération internationale), organise les JQSI avec l’appui du ministère des Relations internationales du Québec. À Québec, c'est le Carrefour Tiers-Monde qui assure la programmation en partenariat avec d’autres organismes du milieu, dont Développement et Paix.

La programmation des JQSI 2010 à Québec est assurée par Carrefour Tiers-Monde. Cette année, TODD PICARD, artiste et artisan du changement, est l’ambassadeur des JQSI de la région de Québec et fier étendard de la solidarité locale et internationale. Pour consulter le calendrier, cliquez sur ce lien : Journées québécoises de la solidarité internationale; dans l’onglet de gauche, cliquez sur « Programme » puis glissez votre curseur sur « Québec ». Vous êtes cordialement invités aux activités !

Bishop’s, la première université au Québec à interdire la vente de bouteilles d’eau jetables

Le 6 octobre 2010, Sherbrooke QC – Depuis la rentrée, les étudiants sont à même de remarquer que quelque chose a changé sur le campus. En effet, l’Université Bishop’s est officiellement devenue la première université québécoise à interdire la vente de bouteilles d’eau jetables sur son campus.

L’idée d’interdire les bouteilles d’eau jetables à Bishop’s a commencé à germer il y a un an lorsque des étudiants sensibilisés à la cause environnementale ont lancé la campagne « Penser mondialement, boire localement » dans le but de conscientiser la communauté universitaire aux impacts négatifs de ces bouteilles sur l’environnement.

En savoir plus.

Journée citoyenne de Carrefour Terra Terre 6 novembre
Auditorium du Pavillon Alphonse-Desjardins, Université Laval
 
Durant la journée, cinq tables rondes / panels d'une durée de 60 minutes traiteront de certaines thématiques fort actuelles:
  • 10h15-11h15 : "Énergie : comment faire du Québec un modèle à suivre ?"
  • 11h30-12h30 : "Transport : comment désengorger le réseau routier dans la région de Québec ?"
  • 13h30-14h30 : "Eau : quels moyens mettre en oeuvre pour la préserver ?"
  • 14h45-15h45 : "Entreprises : comment les amener à être socialement responsables ?"
  • 16h00-17h00 : "Des citoyens québécois qui ont osé et qui ont gagné"
Une brochette de personnalités québécoises du monde éco-social seront au R-V.

Carrefour Terra Terre est une ONG environnementale initiée par Jean Provencher et 25 bénévoles en 2007. Elle se veut un lieu privilégié et pluraliste où la communauté environnementale se donne rendez-vous et veut donner une voix aux « sans voix » et un idéal aux individus. Un seul prérequis : le désir de changer les choses, la volonté d’y croire et la force de contribuer à la sauvegarde de notre planète, notre unique refuge. INFO

Défi sans emballage

Le défi sans emballage consiste à éviter les emballages à usage unique durant une semaine. À votre rythme, ce défi permet de prendre conscience de notre consommation au quotidien. Pour vous soutenir tout au long de la Semaine québécoise de réduction des déchets du 17 au 24 octobre, des trucs, des ressources, de l'information, des activités vous seront proposés. Vous pourrez également partager votre expérience sur le site du défi et lors d'un petit 5 à 7 (à confirmer).

Ici pour plus de détails sur le Défi.

Pour joindre le groupe des ATQ: zerodechet@atquebec.org (Indiquez votre nom, courriel, numéro de téléphone) Initié, non-initié: bienvenue à tous!

Eau contaminée à Shannon: dix ans de lutte citoyenne

SOMMAIRE: les eaux souterraines et de surface de Shannon sont contaminée aux TCE depuis 1978 par l’usine d’armement de la base militaire de Valcartier : le gouvernement fédéral doit prendre ses responsabilités.

La nappe phréatique et plusieurs puits privés de la ville de Shannon sont contaminés par le trichloréthylène (TCE), un solvant utilisé par la base militaire de Valcartier. Les Shannonites, inquiets, se questionnent sur les liens possibles entre les cancers et les problèmes intestinaux et digestifs, très fréquents dans la région, et la contamination de l'eau. Ainsi, en 1997, de fortes teneurs en TCE sont découvertes dans un puits de la base militaire de Valcartier, au nord de Québec. En l'an 2000, SNC TEC, une filiale de SNC Lavalin, propriétaire d'usines sur la base de Valcartier, découvre que l'eau d'un puits privé situé à l'extérieur des limites de la base est contaminée au TCE. Les 3 840 citoyens de la ville de Shannon apprennent alors avec dédain que l'eau consommée depuis des années peut être dangereuse…

En février 2001, des citoyens dont un médecin de famille travaillant à la base militaire, alarmés de la situation et constatant les fortes incidences de maladies dégénératives et de malaises chronique dans la population, décident de créer...

Un Comité de vigilance encore vivant et dont voici l’énoncé de mission : La gravité de la situation nécessitant, à notre avis, un suivi constant et rigoureux, nous nous sommes donc donnés comme mission de représenter les citoyens dans tout ce qui touche de près ou de loin le dossier de la contamination. De ce fait, nous siégeons sur le comité de concertation mis en place par la base de Valcartier et nous sommes en contact avec la Direction de la Santé publique et le Ministère de l’Environnement afin de s’assurer que les solutions seront les plus adéquates possibles. Les citoyens de Shannon étant constamment au cœur de nos préoccupations, nous croyons essentiel que tous les citoyens soient informés.

Le Comité de vigilance de Shannon s’est fixé ces objectifs :

• Assurer le suivi régulier de tous les systèmes de filtre mis en place chez les personnes aux prises avec un problème de contamination

• Veiller à ce que tous les citoyens de la Rive-Sud bénéficient d’un test d’eau et qu’un suivi rigoureux soit assuré sur la Rive-Nord de la municipalité

• Trouver des solutions afin que les résidants désireux de bénéficier d’un support médical aient accès facilement à des ressources adéquates

• Voir à ce que le Regroupement soit informé de toutes les démarches qui seront entreprises au niveau environnemental

• Veiller à ce qu’un réseau d’aqueduc salubre soit installé le plus rapidement possible sans entraîner de coûts supplémentaires pour les résidents

Du camouflage détroussé

Suite à d’intenses recherches en 2001 surtout, plus les années passaient, plus les résidents de Shannon en ont su sur le camouflage que la contamination aux TCE avaient fait l’objet par les autorités militaires, le Gouvernement canadien et des entreprises propriétaires de l’usine. Les ingénieurs de SNC Lavallin et de ses filiales qui opéraient l’usine savaient, les autorités militaires savaient et le Fédéral savait que la nappe phréatiques et les eaux de surface étaient contaminées. Ils savaient aussi les risques pour la santé du TCE. Mises au jour, l’accumulation des manquements à l’éthique professionnelle et à la responsabilité publique que le groupe citoyen a patiemment documenté, leur a permis de fonder en droit un recours collectif. Durant ce temps, les morts et les maladies suspectes s’accumulaient.

La justice, une lente machine à mettre en branle

En avril 2000, la Direction de la santé publique du Québec recommanda aux résidents de Shannon de ne plus consommer l’eau de leurs puits et de l’aqueduc municipal, de ventiler la salle de bains quand ils prenaient leur douche et la cuisine lors de la préparation des repas. L’eau de l’école du village fut condamnée. Alors, trois personnes vivant à Shannon, l’infirmière Marie-Paule Spieser, le médecin Claude Juneau et l’ingénieur Jean Bernier, décidèrent d’intenter en Cour supérieure du Québec (CSQ) une poursuite en recours collectif. Devant respecter la prescription légale, les poursuivants durent attendre en décembre 2003 avant procéder au dépôt. Cela prit plus de 7 années, soit en avril 2007 avant qu’un jugement fût rendu seulement sur la recevabilité en recours collectif. Les intimés, le Procureur général du Canada et SNC Lavalin, ont contesté âprement ce recours, entraînant délais sur délais. Enfin - et ce n’est qu’un début !-  le procès en recours collectif sera ouvert en CSQ dans le district de Québec le, 10 janvier 2011.

Une première victoire et la lutte se poursuit...

La seule réaction que le Gouvernement conservateur a eue, suite à ce jugement de recevabilité fut d’acheter la paix avec la Municipalité de Shannon, en lui octroyant 35,8 millions de dollars pour creuser des puits à 3 km  en aval à l’ouest de la Base militaire de Valcartier et d’installer une conduite vers l’aqueduc de Shannon approvisionné en eau à partir de ces sources. Les travaux furent achevés en septembre 2010. L’eau du robinet est maintenant salubre à Shannon, mais les séquelles sur la santé des gens et de la contamination de l'environnement par les TCE durant plus de 3 décennies sont toujours là. Combien de Shannonnites souffriront à vie des séquelles ou seront morts prématurément quand finalement justice aura été rendue ?

... sur deux tableaux: le juridique et encore  le politique

En 2008, le pouvoir juridique n’arrivant pas à disposer à leur satisfaction de leur cause dans des délais raisonnables, le Regroupement des citoyens de Shannon a décidé de s’adresser au pouvoir politique avec une pétition, que la députée du comté de Québec, Christiane Gagnon fut chargée de déposer au nom de 23 000 signataires jusqu’à maintenant. M. André Arthur, le député du comté de Portneuf Jacques-Cartier où se trouve Shannon, ne s’est pas encore manifesté…

Voici le texte de la PÉTITION À LA CHAMBRE DES COMMUNES des citoyens de Shannon :

Contamination à la Base militaire militaire de Valcartier :

Nous soussigné(e)s, faisons remarquer à la Chambre des communes ce qui suit :

• QUE le gouvernement du Canada a fait usage, pendant plusieurs décennies, de solvants chlorés dont le trichloroéthylène (TCE) sur la base militaire de Valcartier et que ces produits dangereux pour la santé humaine se sont retrouvés dans l’environnement, contaminant la nappe phréatique d’où est tirée l’eau potable de plusieurs résidences du secteur des logements familiaux de la base militaire de Valcartier et d’établissements publics ;

• QUE le gouvernement fédéral savait depuis 1978 les risques de contamination de l’eau et il n’a rien fait ;

• QUE cette contamination a eu des conséquences importantes sur la santé de plusieurs personnes.

PAR CONSÉQUENT, vos pétitionnaires demandent au gouvernement fédéral :

• De reconnaître sa responsabilité ;

• D’indemniser les victimes ;

• De décontaminer les sites touchés ;

• D’identifier et de notifier à toutes les personnes ayant été employées à la base militaire de Valcartier et à toutes les personnes ayant résidé dans le secteur des logements familiaux de la base militaire de Valcartier de 1940 à 2002 (ainsi qu’à leurs successeurs, le cas échéant), qu’elles ont pu être exposées à une eau de consommation contaminée par des solvants chlorés, dont le trichloroéthylène (TCE) et ses sous-produits de dégradation, et de leur administrer, sur une base volontaire, un questionnaire de type épidémiologique sur leur santé.

Geste de solidarité suggéré aux membres et sympathisants de Développement et Paix :

Télécharger, imprimer puis faire signer et poster la PÉTITION, avant le 5 novembre 2010 à Mme Christiane Gagnon, député de Québec la pétition du Regroupement des citoyens de Shannon consulter

Combien de temps cela prendra-t-il avant que les eaux et les sols de Shannon soient décontaminés ? Plusieurs centaine d’années. Il se produit encore aujourd’hui sur la base militaire adjacente des fuites de TCE dans l’environnement, car les barils de métal corrodés pleins de TCE enfouis n’auraient pas tous été localisés ni extirpés du sous-sol. Tant que la CSQ n’aura pas rendu son jugement, rien ne bougera pour la décontamination à Shannon. Ce qui se passe sur la base militaire reste... un secret militaire... un secret industriel... un secret de notre gouvernement canadien. Ce dernier continue de faire obstruction au recours collectif intenté par les victimes du TCE.

Au Sud , des luttes encore plus âpres pour une justice de l'eau et de la santé. Nous sommes au Québec, au Canada. Nous jouissons d’un État de droits, d’un système judiciaire et d’un système politique démocratique. Des situations semblables de produisent au Sud, où certains régimes beaucoup plus faibles et corrompus que le nôtre sont au pouvoir. Que pensez-vous que les populations décimées par des produits toxiques, radioactifs cancérigènes, sont relâchés dans l’environnement de ces pays peuvent faire pour obtenir justice... pour défendre leur droit à l’eau et à l’assainissement ? On peut penser à Bophal en Inde, à Tchernobyl en Russie, à Choco en Colombie où les pesticides servant à la culture du palmier à huile pour les agrocarburants contaminent les eaux, les récoltes, la flore et la faune avoisinante dont se nourrissent les communautés…   Solidaires de leurs luttes, saluons leur courage, là bas et celui des citoyens de Shannon, chez nous !

Adapté d'un document de la formation interdiocésaine de campagne d'éducation 2010-2011
par: Charles-Eugène Bergeron, 21 octobre 2010



COMMUNIQUÉ:
SOLIDAIRES AVEC LES CITOYENS DE SHANNON ET LE SPECTACLE LOVE
« AU NORD COMME AU SUD, L’EAU DOIT ÊTRE ACCESSIBLE »

Québec, le 13 novembre 2010 – La communauté de Shannon commémore aujourd’hui ses défunts, victimes des TCE (trichloréthylènes) ayant contaminé leurs aquifères. Cette population, estime le conseil de Québec de Développement et Paix, fait face au même silence, à la même inertie des  puissants de ce monde, auxquels font face des populations appauvries au Sud que l’organisme soutient avec ses partenaires sur place.
Pourquoi les populations pauvres des pays du Sud n’ont-elles pas accès à de l’eau de qualité? Pourquoi de plus en plus de personnes au Sud sont-elles forcées d’acheter de l’eau en bouteille? La lutte des gens de Shannon pour une  justice de l’eau et de la santé peut-elle donner un peu d’espoir à près d’une personne sur sept sur cette terre qui ne trouve pas de l’eau potable et abordable? Voilà quelques-unes des questions lancées ces jours-ci par quelque 600 membres de Québec de Développement et Paix. Ce mouvement laïc fondé en 1967 par les évêques catholiques canadiens compte 11 500 membres  au pays.

«Nous saluons le spectacle LOVE de la Fondation Rivières (http://fondationrivieres.org) qui aura lieu à Montréal le 14 novembre. Quand il s’agit d’être solidaire des luttes pour la protection des rivières et des aquifères, n’oublions pas les citoyens de Shannon», déclare  Louise Lacroix, présidente du conseil diocésain de Québec de Développement et Paix. Dans les pays du Sud, les pauvres n’ont tout simplement pas les moyens d’acheter de l’eau. Louise Lacroix poursuit : «L’embouteillage et la vente de l’eau créent une culture où cette ressource est considérée comme une marchandise ou un bien privé accessible seulement à ceux et celles qui peuvent se le permettre. Les plus pauvres doivent boire de l’eau à risque».

Fernand Dumont, de retour d’une immersion en Bolivie et représentant de Développement et Paix au récent Forum québécois sur l’eau, affirme: «La lutte du Regroupement des citoyens de Shannon  (http://shannoninfotce.tripod.com) nous touche au cœur. L’eau est le sang de notre Terre-Mère… la Pachamama des autochtones boliviens! Nous sommes à leur côté tout comme aux côtés de la communauté de Shannon ».

«Chaque fois que cela est possible, on devrait appuyer les services publics d’eau en choisissant d’utiliser l’eau du robinet plutôt que l’eau embouteillée, et ce, même à Shannon, où l’eau de l’aqueduc n’arrive pas encore à redonner toute confiance à la population,», explique Charles-Eugène Bergeron, représentant bénévole au conseil national de Développement et Paix. L’organisme  distribue aux intéressés du matériel pour affirmer  un engagement, personnel ou collectif, à créer une Zone libre d’eau embouteillée (ZLEE). Les gens et les organisations sont invités à signer une déclaration à cette fin, notamment sur le Web (www.devp.org/campagne).

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Source : Développement et Paix, Conseil diocésain de Québec
Charles-Eugène Bergeron, bénévole aux communications
[ tél. : 418- 628-5449, courriel :
ceberger@bell.net
Blogue : 
http://dveloppementetpaixqubec-rivesud.blogspot.com/



Notre mission est fondée sur la solidarité avec et pour les sans-voix

« L’Organisation catholique canadienne pour le développement et la paix, un mouvement démocratique pour la solidarité internationale, appuie des partenaires dans les pays du Sud dans la mise en œuvre d’alternatives aux structures sociales, politiques et économiques injustes. » (Énoncé de mission de Développement et Paix, adopté le 10 septembre 1995).

Développement et Paix a fait le choix théologique d’appuyer pleinement les réseaux et les mouvements sociaux qui proposent des alternatives visant à rendre notre monde plus juste, alternatives qui seront réalisées avec et pour ceux et celles qui n’ont ni voix, ni pouvoir.... ( cliquez sur le titre pour lire plus)

Développement et Paix un mouvement laïc de solidarité internationale fondé en 1967 par les évêques catholique du Canada compte environ 11,500 membres au pays et environ 700 membres et donateurs dans le diocèse de Québec. Depuis ses débuts, notre organisme travaille en partenariat au Sud comme au nord. Mous n'envoyons pas de coopérants. Nous soutenons financièrement et moralement des organismes socio-communautaires au Sud qui travaillent à solutionner les causes de l'appauvrissement. Nous nous allions au Nord avec des organisations et des coalitions qui défendent les droits humains et l'accès aux ressources essentielles à la vie: l'eau, la terre, la biodiversité, l'éducation.

Qui est Développement et Paix?