vendredi 9 décembre 2011

AEGC Canada-Union Européenne | Poursuivre la lutte citoyenne en signant la pétition à l'Assemblée nationale du Québec

Québec 8 décembre - Un bruyant rassemblement d'environ 200 personnes du monde syndical et d'organisations éco-sociales, de quelques Indignés d'Occupons Québec auxquels se sont joints deux membres de Développement et Paix et quelques députés indépendantistes, a répondu à l'appel lancé par le Réseau Québécois sur l’Intégration Continentale (RQIC) contre le cheval de Troie que constitue l’Accord économique et commercial global (AÉCG) entre le Canada et l’Union européenne.

Cet accord d'ultra-libéralisation va plus creux dans le sapage de nos institutions et du modèle économique québécois que l'ALENA et rappelle les absurdités de l’AMI. À ce titre, voici un court extrait du monde diplomatique :




« Il faut remonter aux traités coloniaux les plus léonins pour trouver exposés avec autant d’arrogance dominatrice que dans l’Accord multilatéral sur l’investissement (AMI) les droits imprescriptibles du plus fort – ici les sociétés transnationales – et les obligations draconniennes imposées aux peuples. A tel point que les négociateurs avaient gardé le secret sur un texte élaboré au sein de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur un texte qualifié par M. Renato Ruggiero, directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), de « Constitution d’une économie mondiale unique ». http://www.monde-diplomatique.fr/dossiers/ami/



Exerçons notre pouvoir citoyen de stopper le totalitarisme du marché!
L’invitation d’ATTAC-Québec à cette manifestation est disponible ici.




Signons la pétition en ligne réclamant un débat public et un référendum sur l'AEGC Canada-UE. sur le site de l’Assemblée nationale du Québec

Davantage d’informations sur l’AÉCG se trouvent sur le site ru RQIC: http://www.rqic.alternatives.ca/RQIC-fr.htm



Peu après le coup d'éclat sur la Colline parlementaire qui dura en tout de 12h00 à 12h45, des représentants du RQIC se sont rendus en observateurs à la salle d'audience de la Commisison parlementaire sur les institutions, devant laquelle venait rendre des comptes pour une deuxième fois seulement depuis 2009 , le Négociateur-en-Chef du Québec à ces négociatoins à huis clos de l'AEGC, M. Pierre-Marc Johnson, ex-premier-ministre du Québec. Les appartenances de ce dernier envers Véolia-Environnement, une transnationale française qui opère déjà une bonne part entr'autres de la gestion des matieres résiduelles de la Ville de Québec, lui ont attiré les foudres des organisations de la société civile qui le considèrent pour cette raison en conflits d'intérêts, en tant que négociateur au nom de l'État Québécois...

Depuis 2009, derrière des portes closes, le Québec participe activement aux négociations de l'Accord économique et commercial global entre le Canada et l'Union européenne (AÉCG). L'Europe a en effet exigé des provinces de libéraliser d'importants domaines de compétence provinciale et municipale et de donner aux multinationales européennes l'accès aux contrats publics: santé, éducation, électricité, agriculture, télécommunications, eau potable et culture sont dans le collimateur.

L'intérêt des compagnies, des banquiers et des spéculateurs financiers d'une Union Européenne, elle-même dans la tourmente de la crise financière qui précarise la monnaie commune de la zone Euro, au point que les banques centrales remettent en état ces jours-ci leurs presses à billets des monnaies nationales, est certes d'envahir au plus vite les marchés solvables tels que ceux du Canada et du Québec en particulier, où les biens et services publics, essentiels à la vie et accessibles pour tous, sont fragilisés par le sous-financement, les rationalisations les privatisations, la collusion, la corruptoin et l'endettement public.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire