mardi 25 septembre 2012

Stigmatisation et droit à l’eau et à l’assainissement en Afrique | Franciscans International a remis un État de la situation à l'ONU. À lire!

Franciscans International (FI) a récemment soumis une Déclaration écrite en vue de la 27ème session du Conseil des Droits de l’Homme devant avoir lieu en Septembre. Lors de cette session à Genève, le Rapporteur Spécial sur le droit humain à l’eau potable et à l’assainissemen, Mme Catarine de Albuquerque, a soumis son rapport annuel.

La déclaration émise par FI servira à développer certaines questions soulevées par le Rapporteur Spécial.Cette déclaration, basée sur les témoignages et expérience personnelle des partenaires de FI sur le terrain, offre des informations inestimables sur le combat mené pour la réalisation de ce droit humain fondamental, mais trop souvent ignoré.

Franciscans International  a organisé le 12 septembre à Genève un événement complémentaire à la session du Conseil des droits humain de l'ONU, intitulé: " Confronter la pauvreté et la stigmatisation en faisant face aux enjeux de l'eau et de l'assainisssement" Un point saillant de cet événement qui mettait en vedette le Rapport déposé le matin-même par  mme Catarine de Albuquerque est que les croyances religieues sont une des causes de stigmatisation - une réalité que les ONGs confessionnelles doivent accepter.

Dans certaine traditions religieuses, il existe plusieurs attitudes culturelles négatives reliées aux menstruations, associant ces dernières avec la souillure et la pollution. Par conséquent, des femmes et des filles peuvent être interdites d'accès aux sources d'eau d'eau communales.

Tâcher de résoudre les problèmes d'accès à l'eau potable sans résoudre les problèmes de stigmatisation ne fonctionnera pas. Les groupes de la société civile qui travaillent sur l'eau et l'assainissement et les organismes qui travaillent sur la stigmatisation religieuse et culturelle doivent tisser des liens plus serrés.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire