mardi 8 février 2011

CDHAL: DES BARRAGES HYDROÉLECTRIQUES QUI NE FONT PAS L'UNANIMITÉ

Le Plan-Puebla-Panama (PPP) vise à unir de façon intégrale toute la région, de l'État mexicain de Puebla (Mexique) jusqu'au Panama. Parallèlement, à l'autre bout du continent, 12 pays d'Amérique du Sud, signaient l'Initiative pour l'intégration de l'infrastructure régionale sud-américaine (IIRSA). Ses deux grappes de méga-projets pouvant totaliser plus de 100G$ sur deux décennies, sont conçus sous la bannière de l'intégration régionale et avec l'appui de la Banque interaméricaine de développement BID), affiliée à la Banque mondiale et comportent de nombreux projets d'industrialisation transnationaaux basée sur l'exploitation des ressources naturelles et d'une main-d'oeuvre bon marché et bien sûr de nombreux barrages hydroélectriques.

Le CDHAL-Comité pour les droits humains en Amérique latine, une petite association-soeur de Développement et Paix basée à Montréal, notamment bar le biais d'actions solidaires internationales-autochtone et de sa Caravanne solidaire 2009 et 2010, a fait et fait toujours campagne en dénonçant les impacts socio-environnementaux des barrages hydro-électrique.

«L'Amérique latine est reconnue pour la puissance et la beauté de ses coursd’eau - l'Amazone, le plus grand bassin fluvial, les fleuves Paraguay et Paraná et les écosystèmes des zones humides, la Usamacinta qui coule à travers les forêts tropicales des Mayas et les eaux limpides des rivières de la Patagonie. Ces rivières sont la source de vie d'une incroyable diversité d'espècesvégétales et animales et la source du bien-être des peuples autochtones et traditionnels»

Photo en attente d'autorisation: En remontant vers Yaxchilan, le Chiapas(Mexique) est sur la rive gauche, le Guatemala sur le rive droite du Rio Usamacinta, Mars 2006( Crédit: Flickr/Galerie de photos de Yaxchibonam (c) 2006).
Au cours des dernières années, des groupes de défense des paysans ont exprimé leurs préoccupations face à ces mégas-projets hydroélectriques inondant de vastes territoires riches en biodiversité naturelle et culturelle, qui ne pourraient se faire qu’à travers le déplacement forcé de communautés paysannes entières, et ce, sans qu’aucun avantage n’en découle pour celles-ci. La construction des barrages se fait généralement sans consulter la population locale. Cela contrevient à la Convention 169 de l'Organisation internationale du travail (OIT) et aux principes définis par la Commission internationale sur les barrages de l'ONU, auxquelles de nombreux pays latino-américains ont adhéré mais qui ne sont pas respectées par ceux-ci.

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