Ce récent écueil auquel fait face la Southern Copper's amena son directeur général Oscar Gonzalez à déclarer vouloir réévaluer avec son conseil d'administration la faisabilité du projet qui a essuyé de violentes protestations de la part des paysans locaux. "Southern Copper, une filiale de Grupo Mexico (GMEXICOB.MX), l'une des plus grosses productrices du métal rouge au monde, devra présenter une nouvelle étude si elle veut aller de l'avant", dit une porte-parole du Ministre des mines du Pérou " Cela ramène le dossier à al case départ" conclut-elle.
Le gouvernement péruvien a mis un terme à l'étude de l'évaluation environmentale de la compagnie pour calmer la colère des paysans locaux qui craignent pour leurs approvisionnements en eau.
Photo: Ce jeune homme est transporté à l'hôpital parmi les 20 blessés graves et un mort qu'a fait le jeudi 7 avril à Arequipa au Pérou un affrontement avec les forces policières locales. Les paysans péruviens opposés au projet minier de Southern Copper à Tia Maria ont menacé de boycotter les élections présidentielles à moins que la compagnie abandonne son projet et que les policiers cessent d'attaquer les protestataires. Crédit: REUTERS
Le Pérou pays riche en ressources minières et accablé depuis des lustres par la corruption est célèbre pour sa volatilité politique. Dimanche le 10 avril avait lieu le premier tour des élections présidentielles. Le favori de peu dans les derniers sondages est Ollanta Humala, un ex-officier de l'armée péruvienne et de tendance gauchiste qui agace les investisseurs étrangers en promettant un plus grand contrôle de l'État sur l'économie et une redistribution des tichesses en faveur des pauvres.
Il est presque certain qu'Humala ne sera pas parvenu pas à obtenir une majoritée absolue au 1er tour, ce qui devrait entraîner un 2ième tour, voire un 3ième tour au cours desquel il devrait être talonné par Keiko Fujimori, la fille d'un ancien président Alberto Fujimori, aujourd'hui emprisonné.
Dans un contexte où les partis traditionnel ont perdu toute crédibilité, les analystes disent que l'électorat est encore plus fragmenté qu'il ne l'était en 2006, alors que le président Garcia a battu Humala au dernier tour 53% contre 47% des votes. Le parti APRA dirigé par l'ex-président Garcia ne présente même plus de candidat aux présidentielles en 2011.
AMNESTY INTERNATIONAL PRESS RELEASE
RépondreSupprimer08 APRIL 2011
Two killed in clashes over Peru mining project
The Peruvian authorities must refrain from using excessive force against people protesting against a large mining project, Amnesty International said today, after two protesters were shot dead and scores were injured in clashes with police.
The clashes came during demonstrations Thursday against the “Tía Maria” mining project in the southern province of Islay, Amnesty International said today.
“The Peruvian authorities must investigate the killings and begin a fair consultation process with those communities that may be affected by the mining project, said Nuria García, Amnesty International’s researcher on Peru
Another protestor was killed on Monday amid confrontations with police in Islay province. Eleven other people, including three people officers, were also injured.
The dead protestors are Aurelio Huarcapoma, 50, and Néstor Cerezo Patana, 31. Three protesters have now been killed this week amid the disturbances. Andrés Taype Chuquipima, 22, was reportedly shot dead from behind by police officers on Monday.
The Tambo community in Islay, Arequipa department, have been protesting for two weeks against the development of a mining project by Mexican company Southern Copper that they say will contaminate the water they use for agriculture.
On 27 March, the government authorised the deployment of troops to support the police during the demonstrations in Islay.
Protests and social unrest within communities who demand their right to consultation in connection with mining and oil industries are widespread in Peru.
In several cases, clashes between police and demonstrators have resulted in dozens of people killed or injured. During some of these protests Amnesty International has documented severe acts of violence and human rights violations.
In June 2009, 33 people, including 23 police officers, were killed and at least 200 people were injured in a confrontation between police and indigenous communities in the department of Amazonas.