vendredi 15 avril 2011

Vers une punition des délits environnementaux

De nombreux groupes de citoyens se mobilisent de toutes parts en Amérique latine contre l'invasion des compagnies minières étrangères. Certains militants parviennent à médiatiser leur lutte quotidienne auprès de différents réseaux internationaux. On est tenu au courant de ce qui s'y passe par des reportages sur des faits vécus dans certains pays, on entend les voix des militants sur nos ondes radio, etc.

Toutefois, la non-réaction des gouvernements des pays d'origine des minières fautives, l'indifférence de la communauté internationale, en ce qui concerne le droit des habitants d'avoir un environnement sain dans leur propre territoire, sont passés sous silence, sans parler des répressions des gouvernements locaux envers les militants. Ces torts n'en sont que plus révoltants.

D'un côté, Jenny Lujan, une femme militante du village de Chilecito où la compagnie canadienne Barrick Gold veut s'installer, raconte, dans la dictature minière argentine les injustices que l’autorité locale leur fait subir à elle et sa famille, suite aux luttes qu’elle mène contre l’implantation de cette compagnie. D'un autre côté, le procureur argentin Antonio Gustavo Gomez nous parle des possibilités de mettre fin à l’impunité des délits environnementaux par la Mise sur pied d'un tribunal pénal international pour les crimes environnementaux.

La sensibilisation citoyenne du CDHAL (Comité pour les droits humains en Amérique latine) devant les injustices commises auprès des communautés latino-américaines et la défense des droits humains dans ces communautés est très louable. C'est en soutenant de tel organisme que nous pouvons faire preuve de solidarité internationale.

1 commentaire:

  1. Toute l'équipe vous remercie de contribuer à faire connaître notre travail.

    Merci pour votre soutien.

    Julie Dumontier
    Coordonnatrice
    Comité pour les droits humains en Amérique latine.

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