Dirigé par Erik Assadourian, le rapport original de 244 pages aborde successivement une demi-douzaine de domaines qui contribuent à façonner les cultures et donc à influer, de manière importante, sur les comportements et les choix des individus de cette culture :
• les traditions (religions, rites, démographie, aînés, de l’agriculture à la permaculture);
• l’enseignement et l’éducation (pour une éducation durable, le mercantilisme chez les enfants, l’alimentation à l’école, les études supérieures);
• l’économie (d’un monde vide à un monde plein, les horaires de travail, les cultures d’entreprises, les entrepreneurs sociaux, une économie relocalisée);
• la gouvernance (écarter tout comportement non durable, une conception élargie de la sécurité, les villes de demain, la santé repensée, les droits de la Terre);
• les médias (le marketing social, maîtrise des médias par la citoyenneté, la musique comme éducation et divertissement)
• les mouvements citoyens (réduire le temps de travail, les mouvements de simplicité volontaire, les écovillages).
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Déjà publié dans une quinzaine de langues, 2010 State of the World vient de paraître en français sous le titre Comment sortir de la société de consommation aux Éditions de la Martinière, grâce à l’appui de la Fondation Good Planet animée par Yann Arthus-Bertrand. D’un format différent, mais reprenant l’intégralité du rapport à l’exception des photos et des quelques pages synthétisant la « revue de l’année », la version française compte 568 pages. Elle mérite d’être lue par tous ceux et celles qui se demandent comment on fait pour changer les mentalités.
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