Rio+20 les diplomates affirment être parvenus à un accord.. qui déçoit les groupes éco-sociaux

Les négociateurs ont convenu d'un texte à être approuvé par les dirigeants mondiaux réunis cette semaine à Rio en un sommet destiné à placer la société sur une voie plus durable.

Les Groupes et organismes de bienfaisance travaillant sur les questions de pauvreté croient que l'accord est beaucoup trop faible. Le Rio + 20 suit de 20 ans le sommet de la terre de 1992, également tenu dans la ville brésilienne .

Le texte doit encore être signé par les chefs de gouvernement et les ministres, mais il semble qu'aucune modification ne sera effectuée. « Nous avons atteint le meilleur équilibre possible à ce stade ; Je pense que nous avons un très bon résultat, » a déclaré le ministre brésilien des affaires étrangères Antonio Patriota.« Nous considérons que l'esprit de Rio a été maintenu en vie après 20 ans. »

Pourtant, AVAAZ fait actuellement circuler une pétition en urgence pour inciter la présidente du Brésil Dilma Rousseff à s'avérer la championne du développement durable. Selon AVAAZ, la présidente du Brésil Dilma Rousseff accueille ce sommet et a le pouvoir de rouvrir les discussions et d’exiger un calendrier pour la baisse des subventions aux sociétés pollueuses. Mais pour l’heure, elle envisage de laisser les négociations se conclure sur un texte creux. Ceci fait écho à la grande déception ressentie chez la plupart des participants au Sommet des Peuples:

"En tant que citoyens du monde, nous vous appelons à sauver le sommet de Rio en ré-ouvrant les discussions pour engager la fin des subventions aux énergies polluantes. Le texte proposé par les négociateurs ne comporte aucun engagement ni calendrier ou mécanisme de contrôle, seulement une vague "invitation" à mettre fin aux subventions aux pollueurs. Insuffisant pour empêcher que les gouvernements n'engagent à nouveau 1000 milliards de dollars de subventions en faveur du charbon, du pétrole et du gaz. Nous vous prions instamment de sauver le Sommet de la Terre et la planète en obtenant réellement la fin des subventions aux énergies polluantes."

Selon un reportage de Richard Black correspondant de la BBC News, l'Union européenne est déçue de la timidité du texte, en particulier le Danemark, qui détient la présidence de l'UE. Mais ministre de l'environnement danoise Ida Auken est d'avis qu'il serait signé. « L'UE aurait aimé voir un résultat beaucoup plus concret et ambitieux, donc à cet égard, je ne suis pas heureuse avec ce texte, » dit-elle. « Cependant, nous avons réussi à maintenir l'économie verte sur l'ordre du jour, et je pense que nous avons une base solide pour cette vision qui peut amener la société civile et le secteur privé à travailler dans la même direction, à comprendre que l'environnement et l'aspect social doivent être intégrés dans le cœur de l'économie. »