jeudi 21 avril 2011

La ville de NIcolet invitée à interdire l'arrosage du gazon

Tiré d'un article paru le 16 avril 2011, dans Le Nouvelliste de Tois-Rivières par Marcel Aubry

Bruno Régis, un citoyen de Nicolet depuis 1983 qui est sans doute le plus assidu aux séances mensuelles du conseil municipal depuis de nombreuses années puisqu'il n'en rate aucune, s'est adressé aux élus municipaux de NIcolet, lundi soir, afin de suggérer à la Ville d'interdire l'arrosage des pelouses sur le territoire municipal afin d'économiser l'eau.

Se faisant fort de n'avoir jamais dépensé une goutte d'eau pour arroser son gazon, M. Régis a demandé au maire Alain Drouin s'il était pensable que la Ville puisse ajouter un article dans sa réglementation afin de défendre l'utilisation de l'eau pour arroser le gazon, sauf durant la période qui suit la pose d'une nouvelle pelouse. " Je crois qu'il n'existe pas de normes voulant que le gazon doive être vert à tout prix". Dans ce sens-là, a-t-il dit, on pourrait économiser des milliers de litres d'eau si la Ville adoptait une telle politique". Il a conclu son intervention en disant laisser sa proposition à la réflexion des membres du conseil municipal.

Membre du Comité Nature à l'oeil et du Comité de la politique environnementale de la Ville de Nicolet, le conseiller Stéphane Biron n'a pas pris à la légère sa suggestion: "Je pense que c'est assez important", a-t-il réagi, en soulignant que pour les Québécois, qui bénéficient de l'eau en abondance sur leur territoire, c'était devenu un petit peu comme un réflexe d'ouvrir la champleur et de laisser couler l'eau.

M. Biron a raconté que lors d'un séjour de deux semaines fait en Haïti, en janvier dernier, il avait vu des gens, souvent âgés entre 7 et 12 ans, qui pouvaient marcher jusqu'à 25 km avec un récipient de 5 gallons sur la tête, pour aller chercher de l'eau. Et souvent, a-t-il dit, même pas de l'eau pour boire mais juste pour pouvoir arroser leur jardin. "Il est temps qu'on y pense en fin de compte", a-t-il convenu.

Membre du Comité Nature à l'oeil et du Comité de la politique environnementale de la Ville de Nicolet, le conseiller Stéphane Biron n'a pas pris à la légère sa suggestion. "Je pense que c'est assez important", a-t-il réagi, en soulignant que pour les Québécois, qui bénéficient de l'eau en abondance sur leur territoire, c'était devenu un petit peu comme un réflexe d'ouvrir la champleur et de laisser couler l'eau.

M. Biron a raconté que lors d'un séjour de deux semaines fait en Haïti, en janvier dernier, il avait vu des gens, souvent âgés entre 7 et 12 ans, qui pouvaient marcher jusqu'à 25 km avec un récipient de 5 gallons sur la tête, pour aller chercher de l'eau. Et souvent, a-t-il dit, "...même pas de l'eau pour boire mais juste pour pouvoir arroser leur jardin". "Il est temps qu'on y pense en fin de compte", a-t-il convenu.

Pour le maire Drouin, il n'y a pas de règle effectivement qui interdit d'arroser la pelouse sauf ce qu'il a appelé "la règle du voisin gonflable", soit celle qui veut qu'un citoyen veuille toujours avoir son gazon plus vert que celui du voisin. "Ce n'est pas la seule règle, mais c'est une règle qui a beaucoup d'impact dans la société, qui influence notre comportement, a-t-il reconnu.

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