jeudi 14 juillet 2011

Derrière des "suivis de dossiers", il y a des personnes à découvrir

Au plus fort des représentations de la société civile canadienne pour l'adoption d'une loi encadrant les pratiques des sociétés minières d'ici à l'étranger, les membres et sympathisants de Développement et Paix ont été sensibilisés à des cas d'espèce en Afrique, en Asie et en Amérique Latine. Souvenons-nous de la situation à Sipakapa au Guatemala par exemple (campagne 2007). Or, non seulement il n'y a pas eut de loi de votée au parlement d'Ottawa, il y a aussi eut crise de la production de "richesses". Ce sont les denrées de base et les métaux qui voient leur valeur monétaire propulsée pour renflouer la bourse...et nos fonds de retraite!

Derrière ce tableau de grands enjeux (dont l'Observatoire des conflits miniers en Amérique Latine nous donne une idée de sa démesure), au Sud les gens continuent à souffrir et à tenir tête à des entreprises. Des situations spectaculaires font l'actualité à l'occasion.

De façon alternative, un reporter indépendant, Jimmy Rodriguez, suit le quotidien de plusieurs communautés de paysans et prend le parti de livrer au monde leur point de vue, trop ignoré, sur son blog mimundo.org . Si l'anglais et l'espagnol vous rebute, allez-y simplement pour les beaux photos-reportages. Ça brasse encore beaucoup et toujours -même si chez-nous il est si facile de regarder ailleurs, de passer outre notre chemin...- À ce qu'il m'a dit, Charles-Eugène, nous préparerait un portrait d'une femme guatémaltèque très spéciale qui ose "se tenir debout comme un arbre devant la société minière Goldcorp." Pour ajouter à votre curiosité pourquoi ne pas aller voir les bandes annonces du tout récent documentaire guatémaltèque "El oro o la vida" sur You Tube. Il y a au moins deux autres courtes séquences à voir une fois rendu là. Et il est permis d'être ému et sensible devant le courage et la lucidité de gens d'ailleurs au prises avec notre industrie outre-frontière...

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