mercredi 3 août 2011

La marchandisation de l'eau douce du Québec; Inéluctable?

Marcel Boyer, Vice-président et économiste en chef de l’Institut économique de Montréal a publié en août 2008 une étude fort étayée, dont les médias n'ont pas beaucoup fait mention. Ce plaidoyer québécois pour la marchandiation de l'eau du Québec est intitulé L’exportation d’eau doucepour le développement de l’or bleu québécois. Disponible en format PDF sur ce lien, IL s'agit du No. 808 de la série "Les Cahiers de l'Institut économique de Montréal".

Extrait de la conclusion:
"Le Québec aura besoin d’être imaginatif dans l’exploitation de ses ressources hydriques. La mise en oeuvre du potentiel d’exportation d’eau douce du Québec et la protection de l’environnement poseront des défis d’envergure, mais le danger le plus important à l’horizon est la frilosité dont le Québec pourrait faire preuve dans la conception et la mise en oeuvre des mécanismes de gouvernance des grands projets d’infrastructures qui seront nécessaires à cette exploitation.

Le Québec doit prendre les devants et se préparer à exploiter de façon rationnelle cette ressource dans une perspective de création de richesse basée sur son partage et donc sur son commerce. Le Québec devrait dès maintenant agir dans le but de devenir un chef de file dans le commerce de l’eau et éventuellement dans la gestion non seulement des ressources hydriques elles-mêmes, mais aussi de l’approvisionnement
en eau potable et du traitement des eaux usées."

NLDR: Le commerce massif de l'eau du Québec semble pour l'auteur, plus qu'une fatalité: une nécessité. Inéluctable?

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