lundi 1 août 2011

Le lac Tchad, au coeur de la vie du Sahel.


Après plus d'une décennie de tergiversation, en juillet 2009, les pays partenaires du bassin versant du lac Tchad, octroyaient l'étude de faisabilité du réapprovisionnement en eau du lac, le projet transaqua, à la firme d'ingénieurs conseil canadienne Cima+. L'étude vient d'arriver à terme. Le président de Cima+, Kasimir Olechnowicz a glissé un mot de ce projet lors de son allocution au Forum québécois sur l'eau à la fin d'octobre 2010. Au même moment, le Forum Mondial dur le Développement durable sauver le lac Tchad se déroulait à N'Djamena. Dans les onglets de ce dernier site, il y a le cahier des synopsis qui donne un bon résumé des présentations de chacun des spécialistes qui sont intervenus sur les divers thèmes abordés liés au lac Tchad. Au-delà des coûts et du gigantisme de ce projet "grand canal" à l'africaine, la grande question est peut-être celle de l'articulation entre un ouvrage humain de gestion éco-responsable et durable de l'eau dans cette région du Sahel et l'histoire "naturelle" plutôt chaotique de ce lac au cours des décennies, des siècles et des millénaires.... L'humain peut-il faire mieux que la nature en coopérant avec elle? Comment les populations locales sont et seront-elles associées au projet maintenant que l'on connaît ce qui est techniquement réalisable? Et si ce projet était aussi l'occasion de construire une paix durable...En tout cas, c'est une occasion superbe d'investir dans la gestion de l'eau plutôt que dans l'armement, d'organiser les sociétés du Sahel autour d'une agriculture durable plutôt que de la soumettre aux caprices de l'industrie minière étrangère. D'ici à ce que des informations encore plus fraîches soient diffusées, en plus de celles du site sauver le lac Tchad précité, l'article suivant datant de 2009 dresse un bon tableau d'introduction.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire