Les vocabulaires climatiques et économiques se ressemblent de plus en plus.
Les dirigeants du G8-G20 en particulier réussissent à peine à maintenir la tête hors de l'eau les finances nationales de nombreux pays . En 2009, ils avaient pourtant renfloué avec une célérité et une prodigalité surprenante le monde boursier sur le bord de l'effondrement.
Un élément du casse-tête est cependant toujours mis de côté pour rétablir un peu de réalisme dans l'univers de la spéculation financière: le projet de TTF (taxation sur les transactions financières). Des organisations de la sociétés civiles, regroupées notamment au sein du forum social mondial, font la promotion de ce plan d'action depuis bientôt une décennie. Depuis l'échec du COP 16 de Copenhague, ces organismes insistent dans un but à la fois plus vaste et plus précis encore: permettre aux sociétés du Sud de financer la mise en oeuvre de projets pour contrer les changements climatiques.
La CIDSE, dont Développement et Paix est membre, vient de publier en juin dernier un document assez bref pour ne pas être rebutant au commun des mortels qui fait le tour de la question: Financer la justice climatique: Une taxe sur les transactions financières (TTF)au service des populations et de la planète
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Développement et Paix est l’organisme officiel de solidarité internationale de l’Église catholique au Canada et le membre canadien de Caritas Internationalis. Développement et Paix est financé par les collectes de fonds dans les paroisses, les dons individuels et des subventions gouvernementales, provenant surtout de l’Agence canadienne de développement international.
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