
La division sud-américaine de la transnationale canadienne Barrick Gold est aussi associée à cet événement international. Barrick souffle le chaud et le froid en matière de responsabilisation sociale. Barrick , à l'instar de la minière Banro en Ontario, poursuit en justice au Québec pour diffamation les auteurs et l'éditeur du livre "Noir Canada". En faveur de ces derniers, la juge Guylaine Beaugé de la Cour supérieure a ordonné la semaine dernière à Barrick de verser une «provision» de 143 191 $ pour défrayer les frais juridiques de leur défense au cours d'un procès qui devrait durer 40 jours et commencer dès cet automne. Du côté ontarien, le 25 mars 2011, une demande d'invalidation de la poursuite fut entendue par la Cour suprême du Canada.
Alors que la voie des Tribunaux est longue ardue et exorbitante et que dans certains pays comme le Honduras, elle s'avère carrément inopérante, nous ne pouvons que nous réjouir qu'un dialogue constructif se poursuit entre les défenseurs des droits des Communautés et de la Terre, les gouvernemnts, les spécialistes indépendants de ces questions et les leaders de l'industrie extractive. Nos législateurs québécois devraient s'inspirer de ce dialogue afin de légiférer de façon progressiste et responsable.

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