Avec les témoignages venus des partenaires qui vivent les réalités des zones minières du sud, nous pouvons ajouter ceci:
Bien sûr, un certain nombre d'individus du sud auront l'occasion de .profiter de la manne; cependant ce qui s'ensuit, c'est une aggravation des écarts entre les mieux nantis et les plus pauvres, un clivage social qui crée des animosités et augmente les violences. Pis encore, localement le coût de la vie aura tendance à augmenter de sorte que les bénéficiaires des projets ne le seront que bien brièvement. Enfin, avec l'augmentation des tensions, les services de sécurités (policiers, militaires ou paramilitaires) seront une des principales sources de "nouveaux emplois " ou création d'entreprises. Tout ça, l'histoire du continent sud-américain ne l'a que trop démontré des décennies durant comme l'a si bien narré Edouardo Galeano dans Les veines ouvertes de l'Amérique Latine il y a 40 ans! À l'heure où il est désormais mal vu et de plus en plus risquer financièrement de renverser des régimes politiques pour instaurer "un climat d'affaire" propice au investisseurs (évidemment dans une optique néo-coloniale qui hésite à s'avouer), on décide de procéder avec des gants blancs...
Les choses sont probablement plus simples: le gouvernements Harper se fout des pauvres et des autochtones car la priorité est de maximiser la création de capital pour sauver le système financier sur lequel nous sommes assis. Pour l'idéologie néo-libérale, c'est ça le développement. Il faut reconnaître que le gouvernement Harper est tout à fait cohérent avec cette logique de la ruine des nations au profit d'oligarchies privées.
Conclusion: l'avenir du bien commun est présentement entre les mains de la société civile d'ici...et l'église catholique ne fait pas bande à part.
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