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Source de toute vie, l'eau potable peut rapidement basculer en un vecteur de maladies infectieuses et de produits toxiques. Les technologies actuelles sont-elles adaptées aux nouvelles menaces qui planent sur les réseaux d'approvisionnement?C'est à ces questions qu'a tenté de répondre la conférence de la semaine dernière à Ottawa du Réseau canadien de l'eau (CWN-RCE) basé à l'Université de Waterloo en Ontario, sous le thème Connecting Water Resources 2011: Responding to the Opportunities . Cette conférence réunissant plus de 300 spécialistes de toutes disciplines et des législateurs, a mis en lumière des découvertes, démontré des solutions et exploré des possibilités faisant du Canada un pays qui pourrait contribuer à la solutioin aux graves problème de pénurie d'eau qui s'annoncent de par le monde
Dans 40 ans, la demande pour l'eau serait selon des études, de 40% supérieure à l'offre au plan global. Ce qui fait prévoir par des analystes du secteur que les projets liés aux services et infrastructures de l'eau représenteraient un marché annuel de 1trillion de dollars annuellement à compter de l'an 2020. De quoi faire saliver toutes les firmes conseil et les industriels des techno sciences de l'eau de l'Occident!
Cela peut surprendre d'aucuns: Notre pays d'abondance en eau ne serait pas à l'abri de pénurie dans certaines municipalité si les investissements requis n'étaient sont pas consentis. Il existe même des municipalités au Canada qui ne sont pas en mesure aujourd'hui d'approvisionner correctement en eau leur population.
Près de nous dans le territoire de la CMQ, les résidants des 6 villages de l'Île dOrléans doivent compter sur leur puits privé, parfois contaminé par leur propre champ d'épuration ou par celui des voisins. Alors de nombreux orléanais et entreprises touristiques de l'île doivent acheter de l'eau en grosses ou petites bouteilles pour les besoins de la famille et de leur clientèle . Il en va de même pour des municipalités de moyenne importance au Nouveau-Brunswick et à l'Île du Prince-Édouard. Certaines localités de Colombie-Britannique voient les glaciers nourriciers de leurs aquifères en aval de la cordillère des Rocheuses, fondre en accéléré. Certains d'entre eux on perdu plus de 40% de leur volume depuis 50 ans, tout comme en Amérique latine dans la cordillère des Andes où le problème est encore plus criant, par exemple, en Bolivie, en Argentine et au Pérou, quand le problème n'est pas aggravé bine souvent par de la contamination causéee par des compagnies minières, souvent canadiennes.
Le journal The Ottawa Citizen a aussi couvert la semaine dernière avec un article ( en anglais) la conférence organiséee par le CWN/RCE :Read more
UN COMMENTAIRE DISCORDANT: À la suite de la parution cet article plutôt dithirambhique sur le travail du CWN-RCE par le Ottawa Citizen, le commentaire d'un lecteur britanno-colombien mentionne un autre côté moins rose de la médaille. Ce citoyen attire l'attention sur trois sites contenant certains renseignements qui trahissent la cupidité et la quête de pouvoir qui motivent la grande industrie détentrice des techno-sciences de l'eau. Des allégations de non-respect des lois en vigueur touchant l'exportation massive de l'eau par certaines entreprises et par certains politiciens, certains fonctionnaires voire par certains juges auraient de quoi inquiéter si elles s'avéraient.
Vérités ou mensonges?... À vous d'en juger:
1) www.waterwarcrimes.com/index.html ;
2) http://beforeitsnews.com/story/20/802/Canadas_Biggest_Scandal.html ;
3) www.moneyteachers.org/Canada.Water.htm
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