Le gouvernement britannique promet de donner le ton à la réponse mondiale avec des contribitions de 60M$. Interviewée au Kenya par la correspondante Emma Alberici, la baronnesse Valerie Amos cheffe de l'aide humanitaire de l'ONU prévient que la politique américaine sur les milices islamistes en Somalie fait obstacle aux secours d'urgence.
Photo: Réfugiée somalienne au camp kényende Dagahaley
( Crédit : Natascha Elkington REUTERS)
Nouria et ses six enfants , une somalienne chassée de son pays par la faim vers le plus gros camp de réfugiés au monde, celui de Dabaab au nord du Kenya, s'écrie: "Nous n'avons rien à manger. Nos gens ont commencé à mourir. Nous nous sommes enfuis". Dabaab a été conçu pour nourrir et soigner 90,000 personnes, mais près 350,000 affamés y cherchent un abri maintenant.
Maurice Onyango de Christian Aid travaille à un programme d'approvisionnement en eau dans les coins les plus reculés de l'Est africain: il témoigne: "En faisant route du nprd du Kenya vers le sud de l'Éthiopie, ce que vous trouvez sur les routes sont des animaux morts".
l'ONU dirige les efforts pour contenir la crise. Une des plus grandes inquiétudes est que de plus en plus d'enfants atteints de malnutrition et de plus on voit des adultes qui commencent à en souffrir. C'est extrêmement sérieux et aucun officier de l'aide humanitaire ne souhaite voir le retour du genre de famines qui ont fauché en masse l'Éthiopie et la région il y a plusieurs années.
En Somalie seulement, 2,5 M personnes sont en besoin désespéré d'eau et de nourriture, tandis qu'une des pires sécheresses depuis 1951 se déroule à présent. Or, l'ONU rapporte que leur travail est lourdement compromis par un manque de fonds en provenance des États-Unis à cause de leur politique mur à mur de mise sur la liste noire de tous les groupes qui pourraient être en contact avec Al-Shabaab, la milice islamiste qui contrôle le gros du Sud et du Centre de la Somalie. Washington craint que l'argent des secours d'urgence tombe aux mains des seigneurs de guerre.
Valérie Amos insiste: "On doit être neutre et impartial dans la manière d'aider laes populations. Si nous commençons à penser de quelle religion ou de quelle parcelle du pays les gens sont et sous quelle faction qu'on n'aime pas ils sont cous contrôle, nous nous précipitons dans d'énormes difficultés.
La nuit passée, les Britanniques ont débloqué $60M, en aide alimentaire à l,Éthiopie, de quoi nourrir 1,3 M de personnes pour trois mois; Aussi de quoi soigner 329,000 enfants malnutris et leurs mères allaitantes, selon le Secrétariat britannique international au développement. La Grande -Bretagne lance un appel à d'autrs pays àemboîter le pas de sorte qu'un désastre majeur soit évité.
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