La construction de l'usine de filtration avec une prise d'eau dans le Grand lac Saint-François, dont les travaux ont débuté cette semaine, devrait se terminer vers la fin de 2012. En plus de la construction de l'usine, des travaux de raccordement aux réseaux d'aqueduc des secteurs Thetford Mines-Centre, Pontbriand et Robertsonville ainsi que la réfection et l'ajout de réservoirs d'eau potable viendront compléter la mise aux normes des installations d'approvisionnement en eau potable de ces secteurs, afin de se conformer aux exigences du Règlement sur la qualité de l'eau potable.
Pour le secteur Black Lake, des travaux visant la protection des puits d'approvisionnement en eau souterraine ainsi que des travaux de réfection du poste de pompage et de deux réservoirs d'eau potable sont également prévus.
Le coût total admissible pour la réalisation de ce grand projet d'infrastructures en eau est estimé à 57,3 millions de dollars. La contribution du gouvernement du Canada s'élève à un montant maximal de près de 25,2 millions de dollars. Le gouvernement du Québec accorde une aide financière équivalente de près de 25,2 millions de dollars. Si il n'y a pas de dépassements de coûts le résidu de l'investisssement de 6,9 millions et les dépenses d'entretien-opération seront assumé par la Municipalité et ses contribuables.
Ce lourd tribut à payer à même nos nos impôts est dû à 70 ans d'exploitation des mines d'amiante à ciel ouvert qui ont nécessité le pompage massif des aquifères. Si bien que la Rivière Bécancour qui draine la région est un cours d'eau à perte par le fond, en aval du secteur miné. Que dire des taux excessifs de manganèse et de magnésium et autrs métaux toxiques, des métabolites dissouts du chrysotile que contiennent les eaux de précipitations qui percolent au-travers des montagnes pharaoniques de crassiers... qui jonchent les cratères... Les coûts de déminéralisation et de traitement de ces jolies eaux turquoise foncé seraitent exorbitants. Thetford-Mines est obligé maintenant d'aller pomper son eau potable publique à 20 km de distance!
Photo:Mine d'amiante abandonnée, Black Lake, Québec
Crédit: Henri Thomas, 25 juin 2011
QUESTION SANS RÉPONSE: Est-ce que les compagnies minières, qui ont engrangé profits et débité de gras dividendes du temps que l'amiante était à la mode, qui ont rendu malades d'amiantose une bonne part de leurs travailleurs, vont payer un seul sou pour compenser l'État Québécois pour les lourds investissements en soins de santé chronique et en construction et entretien des infrastructure d'eau et d'assainissement, dont ce présent tribut n'est qu'une partie?
Contre toute logique l'assistance sociale à l'industre de l'amiante se poursuit au Québec!
Le 13 avril 2011, le journal La Nouvelle Union de Victoriaville publiait un article selon lequel Asbestos, une autre ville de l'Estrie dans le bassin versant de rivière Nicolet, balafrée par un immense cratère minier amiantifère se réjouissait que le ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, Clément Gignac, annonçait que le Gouvernement du Québec acceptait d’accorder à Mine Jeffrey qui est à vendre au plus affrant la garantie de prêt de 58M$ tant attendue pour repartir la production de chrysotile de sa mine souterraine. Également, on dévoilait la création d’un fond pour la diversification économique de la région de 1,5 millions par année pendant 5 ans à partir de 2015. On vient d'apprendre par Radio-Canada que le délai exigé par le mininistre Gignac pour réunir les 25M$ de contrepartie d'investisseemnts privés transantionaux vient d'être reporté au 1er octobre 2011.
Voilà quelques conséquences parmi d'autres d'une Loi sur les mines du Québec qui date de 1880, basée sur le principe dinosaurien du "Free Mining". Les thetfordois et les Asbestois ont droit à de l'eau potable abordable et publique et aussi à un gagne-pain honorable. Là n'est pas la question. Nous devons en solidarité collectivemnet leur assurer l'accès à L'eau de façon durable. Mais les quelque 450 emplois temporaires sauvegardés à Asbestos le seront à quel prix?
Que ce soit avec l'or, le fer, l'uranium, le diamant ou l'amiante...Quand l'industrie extractive, tout en privatisant les profits externalise les coûts écosociaux, voire ses propres risques d'affaires garantis par les gouvernements, on peut être certain qu'ils seront socialement internalisés un de ces jours. l'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que de par le monde plus de 107 00 personnes décèdent annuellement de cancers du poumon, de mésothéliôme et de maladies respiratoires reliées à L'exposition au chrysolite dans leur milieu de travail. Malgré cela les PM Charest et Harper se rangent derrière l'industrie de l'amiante et la cautionnent résolûment.
Le 17 juillet 2011- Coïncidence dans l'autre ville de l'Amiante: Asbestos
M.Simon Dupere tout en exprimant sa confiance dans le marché pour la chrysolite et dans un futur commercial pour l'industrie de l'amiante, en tant que président de la compagnie LAB Chrysolite, qui exploitait la dernière mine d'amiante à ciel ouvert au Canada, annonçait l'éventualité de sa fermeture en se fixant une date de tombée pour sa décision au 13 novembre prochain.
Les 23-24-25 août prochains allons dire sur la colline parlementaire à Québec au Gouvernement Charest qui rêve de "Plan nord" et de répéter dans des milieux hautement fragiles les même erreurs qui sont encore commises dans le Québec méridionnal...: "Je me souviens!" en appui à la Coalition Pour que le Quiébec ait meilleure mine! Veuillez Lire notre message d'INVITATION à ces manifestations et confirmez votre participation au (418) 683-9901.
Source 1: "Où vont vos impôts?" par Serge Laplante- Le Journal de Montréal 15/08/2011 05h18.
Source 2: "Québec accorde la garantie de prêt à Mines Jeffrey La NOuvelle Union, 13 avril 2011 http://bit.ly/qykcMU
Source 3: LAB Chrysotile , Quebec Asbestos Mine, On The Brink Of Closure - Huffington Post First Posted: 7/19/11 05:43 PM ET
Développement et Paix est l’organisme officiel de solidarité internationale de l’Église catholique au Canada et le membre canadien de Caritas Internationalis. Développement et Paix est financé par les collectes de fonds dans les paroisses, les dons individuels et des subventions gouvernementales, provenant surtout de l’Agence canadienne de développement international.
lundi 15 août 2011
25,2 M$ du "Plan québécois des infrastructures de l'eau" dépensés à Thetford Mines
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